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« Au fond, tout vrai lecteur est également bibliophile.
Car qui sait accueillir un livre et l’aimer de tout son cœur souhaitera aussi le faire sien, le relire, le posséder et le savoir toujours à portée de main. »

Une bibliothèque idéale
Hermann Hesse...
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Frédéric Martel
Culture et industrie

Elle pèse presque autant que l’industrie aéronautique. Elle s’exporte mieux que les armes et 1es Boeing. Elle se clone dans tous les pays. Elle met tout 1e monde d’accord dans les familles. Elle parle aussi bien aux habitants de Bombay ou de Pékin ou à ceux d’Aubervilliers. Mieux que Ie fast-food,  la culture «mainstream» s’insinue et s’impose partout dans le monde. Son critère, son «facteur clé», son secret : plaire à tout le monde. Mais comment font-ils ? En industrialisant le succès et en se fiant sur les grandes valeurs universelles. A la fois très codifiée et inattendue, l’industrialisation du divertissement cumule les paradoxes et les ambiguïtés....
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Maya Beauvalet
Peut-on tout mesurer ?

Pierre Desproges aurait répondu : oui, mais pas n’importe comment, et surtout pas pour n’importe quoi.  Le bêtisier savant des «stratégies absurdes» illustre les dérives dans lesquelles se fourvoie le management quand il prétend influencer les comportements par des indicateurs chiffrés : sape des vrais objectifs et déni de la complexité des motivations et des relations humaines. Doit-on pour autant se passer d’indicateurs et d’incitation à la performance ?...
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Les dispositifs de capture de l’attention ouvrent des voies nouvelles, mais laissent aussi toujours un sentiment d’insatisfaction. Grâce aux lunettes qui permettent de suivre le regard, nous pouvons resserrer notre analyse sur le rôle des annotations en allant capturer ses traces dans les gestes attentionnels de la lecture. Pour autant, dans le processus cognitif à l’oeuvre lorsque nous annotons ou lorsque nous lisons des annotations se cache probablement encore un « entre-deux » que nos appareils de mesure ne peuvent pas mesurer. Le moment crucial n’est-il pas celui où nous interrompons notre lecture en levant, ne serait-ce que pour quelques instants, les yeux de la page pour marquer une courte pause ? Intuitivement, c’est dans cette interruption du flux sensorimoteur que nous cessons de « lire » pour commencer à « lier ». Les mots juste lus en évoquent d’autres. Les images s’associent. Nous nous rappelons un souvenir ou nous tentons d’imaginer une scène....
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« L’important n’est pas de lire vite
mais de lire chaque livre concerné
à la vitesse qu’il mérite. »

Des bibliothèques pleines de fantômes
Jacques Bonnet ...
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